La frustration du recruteur : mieux la comprendre pour mieux la détecter

🔍 Le recrutement : Un art et un challenge ! 

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Recruter est une mission exaltante. C'est l'art de dénicher le talent parfait, que ce soit un chef de projets hors pair, un développeur aguerri ou un commercial visionnaire.  

Mais, un recruteur frustré, c'est un potentiel inexploité : moins d'efficacité, des opportunités manquées et une image terne renvoyée aux candidats.

La confiance et la qualité de la collaboration entre le recruteur et le demandeur : 
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• Les demandeurs peinent souvent à saisir ou refusent d'admettre la réalité du marché : salaires, attractivité technos/projets, conditions et organisation de travail, niveau d’exigence des critères, … 

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• L’urgence est forte, il faut recruter pour hier ! Mais quand il s'agit de se prononcer sur un candidat, le rencontrer ou clarifier certains aspects du poste, … Le demandeur a d’autres priorités et néglige le processus de recrutement.

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• Recruter nécessite d’attirer le candidat, de lui « vendre » le poste, l’entreprise, l'environnement de travail, les évolutions, … Le demandeur qui ne s’investit pas freine le recrutement, en particulier sur un marché tendu comme l’IT. 

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Un rapport de force très favorable aux candidats : 
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• Sans pour autant généraliser, il engendre des comportements et des situations déconcertantes : posture de diva, no show aux entretiens voire même absence le jour d’embauche prévu, … 

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• Des négociations salariales délicates 

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• Des comportements candidats parfois irrationnels, face à la sur-sollicitation à laquelle ils ne sont pas préparés

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Le manque de moyens :
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• Outil de gestion adapté pour le traitement des candidatures 

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• Outils de captation candidats adaptés aux enjeux (jobboards, annonces, visibilité/notoriété, …) 

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Le manque de reconnaissance :
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• On fait ce métier pour la satisfaction d’aboutir, de répondre à une demande, de permettre à une personne de s’épanouir professionnellement 

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• Mais comme indiqué précédemment, les freins sont tellement nombreux que les ignorer décourage le recruteur 

La frustration du recruteur, pas toujours exprimée (c’est le pire), émet des signaux clairs. En tant que « responsable » recruteurs, voici ce que je surveille : 

• le renfermement : le recruteur s'isole 

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• fréquence des pauses : des pauses café de plus en plus longues sont souvent synonyme d’un besoin d'évasion 

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• réactivité en baisse : lenteur à répondre aux messages ou aux emails. 

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• qualité des candidatures : moins d'adéquation entre les candidats présentés et le besoin des demandeurs 

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• feedbacks négatifs : retours moins enthousiastes des demandeurs 

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• fluctuation des performances : des résultats en dent de scie 

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• posture désengagée : moins d'interaction dans les moment collectifs ou lors des réunions 

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Pourquoi un recruteur fait-il ce métier ? 

• la diversité des relations humaines 

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• le goût du challenge : convaincre, réussir, surtout quand c’est difficile 

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• la participation au développement de l’entreprise 

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• la gratitude du candidat qui exprime sa joie de rejoindre l'entreprise 

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• la reconnaissance à tous les niveaux : manager, demandeurs, … 

Mettre en perspective les motivations profondes d’un recruteur à faire ce métier ET la réalité de ce qu’il vit est probablement le meilleur moyen de savoir où il en est.

C’est seulement après avoir posé ce constat que l’on peut ensuite travailler et l’aider à retrouver le sens du métier qu’il a choisi 👩‍💼👨‍💼🚀